Le Québec cherche désespérément des travailleurs dans l'industrie de la construction


Depuis plusieurs années, l'industrie de la construction au Québec fait face à une pénurie de main-d'œuvre sans précédent. Malgré les efforts déployés, le manque de travailleurs qualifiés reste criant. Le gouvernement Legault a donc décidé de mettre en place des mesures exceptionnelles afin de former rapidement de nouveaux employés et d'accueillir davantage de travailleurs étrangers temporaires.

Le Québec veut davantage de travailleurs étrangers en construction

Comme annoncé récemment par le premier ministre François Legault, le Québec souhaite former entre 4 000 et 5 000 nouveaux travailleurs d'ici l'été 2023 dans cinq métiers clés de la construction : charpentier-menuisier, opérateur de pelles, opérateur d'équipement lourd, ferblantier et frigoriste.

Des formations accélérées rémunérées

Afin d'encourager les candidats à suivre ces formations accélérées, des mesures incitatives substantielles ont été mises en place. Les stagiaires percevront un salaire moyen de 25$ de l'heure pour la durée de leur cours, ainsi qu'une rémunération hebdomadaire de 750$ tout au long de leur apprentissage.

Augmenter les capacités d'accueil dans les DEP

Le gouvernement québécois prévoit également d'étendre les capacités d'accueil des DEC en électricité et en plomberie-chauffage afin de répondre à la demande croissante dans ces domaines.

Favoriser l'arrivée de travailleurs étrangers temporaires

Par ailleurs, le ministre du Travail Jean Boulet soutient ces initiatives et milite pour faire venir davantage de travailleurs étrangers temporaires dans le secteur de la construction. Il insiste sur l'importance de valoriser leur expertise et de reconnaître adéquatement leurs compétences.

La pénurie menace des dizaines de milliers d'emplois

Selon Guillaume Houle de l'Association de la construction du Québec, le manque de main-d'œuvre dans la province pourrait atteindre 10 000 à 15 000 postes d'ici peu. Pierre Boivin, président de Constructions Boivin, pointe également les défis bureaucratiques complexifiant l'embauche de travailleurs étrangers.

D'autres secteurs également touchés

Outre la construction, d'autres domaines comme l'alimentation, le bois, le meuble et les services d'hébergement seront éligibles au programme de travailleurs étrangers temporaires mis en place par le gouvernement fédéral. L'objectif étant de soutenir la croissance salariale dans ces industries en mal de main-d'œuvre.

Le Québec veut davantage de travailleurs étrangers en construction

Dans cette industrie clé pour l'économie québécoise, le manque de personnel qualifié menace directement l'avancement des chantiers. La province n'arrive à combler qu'environ 1,2% de ses besoins annuels en travailleurs étrangers temporaires spécialisés en construction. Pourtant, leur apport serait crucial pour surmonter la pénurie imminente.

Questions les plus fréquentes

Q1 : Quels sont les métiers visés par les formations accélérées ?
R1 : Il s'agit des métiers de charpentier-menuisier, opérateur de pelles, opérateur d'équipement lourd, ferblantier et frigoriste.

Q2 : Combien de travailleurs devraient être formés d'ici l'été 2023 ?
R2 : L'objectif est de former entre 4 000 et 5 000 nouveaux employés dans ces métiers d'ici l'été prochain.

Q3 : Quelles sont les mesures incitatives proposées ?
R3 : Les stagiaires percevront 25$ de l'heure de cours ainsi qu'une rémunération hebdomadaire de 750$ pendant leur formation accélérée.

Q4 : Quels autres secteurs sont également touchés par la pénurie de main-d'œuvre ?
R4 : Outre la construction, l'alimentation, le bois, le meuble et les services d'hébergement et de restauration sont concernés.

Q5 : Combien de postes manqueront-ils dans la construction d'ici peu ?
R5 : Selon l'ACQ, le déficit pourrait atteindre 10 000 à 15 000 emplois.

Q6 : Comment le gouvernement québécois entend-il pallier à ce manque ?
R6 : En accélérant les formations, en étendant les capacités des DEC et en favorisant davantage l'arrivée de travailleurs étrangers temporaires qualifiés dans le domaine de la construction.

Conclusion

Face à l'urgence de la situation, le Québec a décidé de mettre les bouchées doubles pour former de nouveaux professionnels de la construction et accueillir plus de travailleurs étrangers temporaires. Reste à savoir si ces mesures permettront de combler le déficit de main-d'œuvre et d'éviter des retards de chantiers préjudiciables à l'économie de la province.

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